26 octobre 2016
Une entreprise libérée
Dans les locaux de SEDIS à Verrières de Joux
Organisateurs : Claude Bouiller - UIMM et Gérard Vallet - CETIM
9 entreprises ou structures présentes : Mantion, ER/Besançon, Gurtner/Pontarlier, Cerm'ac/Vuillecin,Gresset/Nods, Marceau/doubs, Scoder/Besançon, Direccte Bourgogne-Franche-Comté/Besançon, Fact
Témoin : Raymond Brenet, dirigeant Sedis
En résumé
L’activité et les exigences ont évolué. L’ambiance et la cohésion d’équipe ont changé. Raymond Brenet, le dirigeant, décide alors de faire évoluer le mode de gouvernance, pour permettre à chacun de s’accomplir professionnellement, et d’exprimer au mieux ses compétences.
A Sedis, la suppression de la pointeuse aura été l’élément déclencheur de la démarche, qui se déploie progressivement.
La notion d’entreprise libérée a été élaborée par Isaac Getz, professeur universitaire à l'ESCP Europe, comme une « forme organisationnelle dans laquelle les salariés sont totalement libres et responsables dans les actions qu’ils jugent bon d’entreprendre –eux, et non leur patron ». Cette liberté et cette responsabilité des employés amène à remettre en cause des pratiques organisationnelles, notamment de contrôle interne.
L’usine FAVI, située dans la Somme, constitue un bel exemple français de cette approche, initiée par Jean-François Zobrist, et qui a inspiré l’initiative menée à SEDIS.
Dans cette approche, la conviction originelle est que « l’homme est bon ». Les contrôles externes sont donc remplacés par des autocontrôles, réalisés par les opérateurs eux-mêmes.
La second principe est de placer « l’amour du client » au cœur de l’entreprise en remplacement d’objectifs chiffrés non mobilisateurs.
Enfin, la dynamique collective ne peut être déclenchée que par un « rêve partagé ».
Un management atypique qui prône la recherche permanente de l’Amour du client, la confiance en l’Homme et l’innovation.