Dans cette TPE, l’organisation du travail se caractérisait par une forte autonomie au quotidien et très peu de cadre de gestion partagé. Cette situation avait créé chez les salariés un besoin de repères et de perspectives professionnelles. Avec l’arrivée, en 2008, de Catherine Rubat du Mérac, la nouvelle stratégie déployée imposait un fonctionnement plus rigoureux et formalisé. La dirigeante a alors ouvert différents chantiers caractérisés par une implication forte des salariés : la clarification et la définition des rôles de chacun, le développement de la formation et du tutorat, la mise en place d’un accord d’intéressement. Un entretien annuel d’évaluation est alors instauré. Dans un premier temps surpris, les salariés ont rapidement adhéré à ces nouvelles pratiques de management qui leurs ont permis de prendre de nouvelles responsabilités, de se former et d’acquérir de nouvelles compétences. La polyvalence et l’entraide se sont développées et la reconnaissance s’est renforcée.
En 2013, une baisse d’activité nécessite une optimisation du fonctionnement de cette entreprise. Elle passe alors de 8 à 6 salariés. Une démarche participative est déployée. « Durant 3 mois, les salariés ont cherché à améliorer l’organisation en répartissant au mieux la charge de travail. Une consigne : une production de qualité, livrée dans les délais.
Tous les quinze jours, nous faisons le point » précise la gérante, qui remarque aujourd’hui un gain d’efficacité, une responsabilisation collective et davantage de solidarité au sein du collectif.
MOTS CLES : 2013, ENTREPRISE, FONCTIONNEMENT, PRATIQUES,COMPÉTENCES, DIALOGUE SOCIAL, GOUVERNANCE, MANAGEMENT
Nathalie Lods-Mercier CCIR Franche-Comté 03 81 31 25 21 Contacter