SEDIS

Lorsque Raymond Brenet réintègre l’entreprise en tant que directeur de site en 2013 après deux ans d’absence, l’activité et ses exigences ont évolué. Le volume de production de chaines standard baisse au profit des chaines spéciales. L’ambiance de travail a elle aussi changé. « Il n’y a plus la même cohésion d’équipe, plus la même rigueur, un peu comme si on avait perdu le sens du travail », dit-il.
Ce constat pousse le dirigeant à repenser le mode de gouvernance. Comment permettre à chacun de s’accomplir professionnellement, d’exprimer au mieux ses compétences ? Lui et l’équipe de cadres s’inspirent d’autres expériences. En quoi les contraintes existantes aujourd’hui sont-elles utiles pour les clients, pour les salariés, pour l’entreprise ? Le fonctionnement est remis en cause pour accorder plus de confiance et d’autonomie au personnel tout en respectant une exigence essentielle, livrer le client à temps.
La suppression du pointage et l’élargissement des plages horaires variables sont les premières actions mises en œuvre. Suivent le renforcement des îlots autonomes de production et la mise en place de commissions recrutement impliquant toutes les personnes ayant des contacts avec le candidat, puis la suppression des inspections qualité et le renforcement de l’autocontrôle.
En avril 2016, le pouvoir hiérarchique de l’encadrement est supprimé au profit des rôles de formateur, d’animateur, d’accompagnateur de progrès.

On constate plus de proximité, plus de dynamisme, des salariés qui se sentent écoutés et qui prennent des initiatives. Un virage amorcé pour l’entreprise, mais loin d’être terminé.

MOTS CLES : 2016, ENTREPRISE, FONCTIONNEMENT, PRATIQUES, COMPÉTENCES, DIALOGUE SOCIAL, GOUVERNANCE, MANAGEMENT, QUALITE DE VIE